POURQUOI TAILLER SES ROSIERS ?
Bien sûr, si vous ne faites rien, le rosier n’en mourra pas, mais il fleurira de moins en moins, fera de moins en moins de branches nouvelles et sera déséquilibré.
On vous recommande donc de tailler vos rosiers pour :
- Favoriser la naissance de nouvelles tiges. En coupant assez bas, on oblige les bourgeons (ou yeux) situés en dessous à se réveiller et à pousser à leur tour.
- Revigorer un arbuste affaibli. C’est celui qui s’est épuisé à beaucoup fleurir ou à fructifier, qui a été négligé pendant quelques années, ou qui a subi une attaque de pucerons ou d’oïdium. Le tailler fortifiera ses branches basses.
- Équilibrer la silhouette. Un rosier a besoin de lumière pour fleurir ; il vaut mieux lui donner une forme évasée, avec des branches réparties uniformément autour du centre de la touffe.
- Nettoyer les rameaux morts, abimés ou gênants. Tout ce qui est sec, malade ou fragile ne fleurira plus… On peut donc enlever sans regrets ce qui nuit à la beauté de la plante. Quant aux tiges qui s’entrecroisent ou qui ont été cassées, elles gênent la croissance du rosier et peuvent être la porte d’entrée de maladies.
On considère en général quatre périodes essentielles, très faciles à retenir :
- Favoriser la naissance de nouvelles tiges. En coupant assez bas, on oblige les bourgeons (ou yeux) situés en dessous à se réveiller et à pousser à leur tour.
- Revigorer un arbuste affaibli. C’est celui qui s’est épuisé à beaucoup fleurir ou à fructifier, qui a été négligé pendant quelques années, ou qui a subi une attaque de pucerons ou d’oïdium. Le tailler fortifiera ses branches basses.
- Équilibrer la silhouette. Un rosier a besoin de lumière pour fleurir ; il vaut mieux lui donner une forme évasée, avec des branches réparties uniformément autour du centre de la touffe.
- Nettoyer les rameaux morts, abimés ou gênants. Tout ce qui est sec, malade ou fragile ne fleurira plus… On peut donc enlever sans regrets ce qui nuit à la beauté de la plante. Quant aux tiges qui s’entrecroisent ou qui ont été cassées, elles gênent la croissance du rosier et peuvent être la porte d’entrée de maladies.
QUAND TAILLER LES ROSIERS ?
On considère en général quatre périodes essentielles, très faciles à retenir :
TAILLER LES ROSIERS AU MOMENT DE LA PLANTATION
D’octobre à mars, on achète des rosiers à racines nues. Même si leurs branches sont déjà raccourcies à environ 30 cm du point de greffe, il est nécessaire de tailler son rosier à la plantation afin de lui assurer un bon départ. Quel que soit le type choisi, taillez toutes les branches à 3 yeux, soit à environ 10 cm au-dessus du point de greffe.
TAILLER LES ROSIERS REMONTANTS EN FÉVRIER-MARS
Ce sont les variétés qui fleurissent en mai-juin et de nouveau en septembre, ou bien celles qui ne cessent de fleurir durant tout l’été. En fait, il s’agit de la plupart des variétés modernes comme ‘Milrose’ ou ‘Berthe Morisot’. Comme elles produisent leurs boutons floraux sur le bois de l’année, on a tout intérêt à favoriser le plus de rameaux possible au démarrage de la végétation.
Consultez notre article sur la taille des rosiers au printemps
TAILLER LES ROSIERS NON REMONTANTS EN JUIN-JUILLET
TAILLER SES ROSIERS À L’AUTOMNE, UNE FOIS LES FLORAISONS TERMINÉES
Une petite taille de propreté consiste à couper les branches d'un tiers, permet de donner un aspect plus net aux massifs et de rendre les plantes moins sensibles au vent. Tâchez toutefois de conserver quelques fruits (cynorrhodons) rouges ou orangés, qui sont très jolis en hiver et appréciés des oiseaux.
- un sécateur à lames croisées pour la plupart des rameaux jusqu’à 2,5 cm de diamètre ;
- l’ébrancheur - ou sécateur à deux mains - pour les branches de 3 à 5 cm de diamètre, notamment le vieux bois ;
- la scie pliante si l’ébrancheur ne suffit pas.
Important, gardez sous la main de quoi désinfecter la lame entre chaque arbuste pour éviter de transmettre des maladies (alcool à brûler ou alcool à 90°).
LA BONNE MÉTHODE POUR TAILLER LES ROSIERS
Choisissez un jour de beau temps, sans gel annoncé. Prenez le temps d’observer l’arbuste puis enlevez le bois mort et les branches frêles ou mal placées. Pour les branches à raccourcir, on coupe toujours en biseau, à 1 cm maxi au-dessus d’un bourgeon ou d’un œil tourné vers l’extérieur de la plante.
Pour tailler les rosiers buissons, comptez 3 à 5 branches que vous raccourcirez jusqu’au 3e bourgeon au-dessus du sol, ce qui correspond à une longueur d’environ 10 à 15 cm de hauteur restante.
LA TAILLE EN DÉTAIL PAR TYPE DE ROSIER
Pour tailler les rosiers buissons, comptez 3 à 5 branches que vous raccourcirez jusqu’au 3e bourgeon au-dessus du sol, ce qui correspond à une longueur d’environ 10 à 15 cm de hauteur restante.
Les rosiers arbustifs sont plutôt vigoureux et tendent à s’arquer joliment pour fleurir. Il vaut mieux ne réduire leur volume que d’un tiers en veillant à bien aérer le centre de la touffe. Pour cela, on chasse le bois mort, les rameaux les plus vieux qui se repèrent à leur bois gris et ceux qui s’entremêlent.
Les rosiers sur tige forment une boule sur un petit tronc. Pour eux, il suffit de suivre les mêmes conseils que pour les rosiers buissons ci-dessus, afin de garder une jolie tête ronde et bien garnie.
Les rosiers grimpants se préparent comme les autres au moment de la plantation. Mais on les laisse grandir au moins un an, voire deux, le temps qu’ils produisent les premières longues tiges qui forment la charpente et que l’on palissera au fur et à mesure. Les années suivantes, on taille court toutes les tiges annexes.
Les rosiers pleureurs attendent également un an avant d’être taillés, car il faut installer les branches charpentières sur le tuteur parapluie ou le palissage que vous avez prévu. Ensuite, tous les ans, on coupe chaque tige au-dessus d’un bourgeon pointant vers le sol. Il est parfois nécessaire de retirer aussi les « gourmands », des rejets qui se développent sur le petit tronc ou au pied, car ils sont issus du porte-greffe et non de la variété choisie.
Les rosiers pleureurs attendent également un an avant d’être taillés, car il faut installer les branches charpentières sur le tuteur parapluie ou le palissage que vous avez prévu. Ensuite, tous les ans, on coupe chaque tige au-dessus d’un bourgeon pointant vers le sol. Il est parfois nécessaire de retirer aussi les « gourmands », des rejets qui se développent sur le petit tronc ou au pied, car ils sont issus du porte-greffe et non de la variété choisie.
CONVERSATION